Pression sur le taux d’usure, quel contexte ?
Après une augmentation significative au 1er juillet dernier du taux d’usure, les courtiers manifestent pour demander à la banque de France une augmentation exceptionnelle au 1er octobre.
Dans un contexte où près de la moitié des demandes de prêt sont refusées principalement à cause du taux d’usure, la hausse significative de ce taux est attendue pour débloquer le marché.
Pour rappel, le taux d’usure comprend le taux d’intérêt de base, les frais, et les primes d’assurance emprunteur et correspond au plafond destiné à protéger les particuliers de conditions d’emprunt abusives.
S’il est possible parfois de contourner le taux d’usure en externalisant l’assurance emprunteur ou en la négociant ou encore en changeant le nombre de mensualités, cela ne suffit par toujours.
Une des problématiques du niveau du taux provient de son calcul. En effet, il est calculé chaque trimestre à partir des taux effectifs moyens constatés au cours du trimestre écoulé, augmentés d’un tiers. Il existe donc un décalage avec le marché dans un contexte de remontée rapide des taux, comme c’est le cas dernièrement.
Alertée, la banque de France assure que les « difficultés allaient s’aplanir » avec une hausse du taux d’usure, « cohérente avec la réalité du terrain ».
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